Le projet
Ce projet pilote, destiné à être dupliqué, répondait à une volonté politique portée par les élus de l’agglomération grenobloise, La Métro, de faire renaître une activité agricole proche de la ville. Réaliser une « ferme urbaine » – par ailleurs destinée à accueillir des visites scolaires – avec les contraintes d’un marché public, comportait des particularités qui n’existent pas pour les constructions agricoles classiques.
En pratique, un bâtiment compact a été conçu. La partie agricole et les espaces chauffés ont été regroupés dans un volume unique. Pourtant, les deux aires présentent des caractéristiques différentes :
- orienté est-ouest, un espace de grande hauteur, typique des bâtiments agricoles, a été réservé aux animaux, au stockage du fourrage, à l’atelier et au hangar ;
- dans le sens nord-sud, le logement des exploitants, l’accueil, les espaces de vente, de transformation et les espaces annexes on été construits en contrebas, suivant la pente naturelle du terrain.
Ces choix ont tenu compte des vents dominants à l’ouest et de la répartition entre les zones accessibles au public et celle réservées à l’exploitation et à la vie privée des agriculteurs.
Compte tenu de la vocation du bâtiment et des caractéristiques du site, le bois s’est imposé comme matière principale pour la réalisation de la superstructure. Au total, 30 m³ de sapin en provenance du Vercors ont été utilisés. Pour ne pas perturber le vieillissement naturel du bois et ainsi renforcer l’intégration de l’édifice dans l’environnement, les façades n’ont pas été traitées.
Vue du hameau du Mûrier, la ferme se fond dans le paysage, à tel point qu’on n’en distingue que la façade d’habitation. Cette construction neuve a harmonieusement trouvé sa place au cœur de son environnement.
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